couvreur en essonne

Découvrir le métier de couvreur : comment devenir un professionnel de la toiture ?

Vous vous intéressez au métier de couvreur pour un apprentissage ou dans le cadre d’une reconversion professionnelle ? Si vous souhaitez en savoir plus sur cette profession et découvrir les formations qui vous permettront de devenir couvreur, cet article est fait pour vous ! Dans ce petit guide, vous pourrez découvrir en quoi consiste ce travail, ce que l’on peut espérer sur le plan du salaire, et quelle formation peut vous permettre de devenir couvreur. Je vous détaille également  tous les avantages et les inconvénients de cette profession, 

Bien sûr, et puisque cet article a une visée généraliste sur la question, n’hésitez pas à vous renseigner sur les pratiques et les possibilités dans votre région. Mais ces bases devraient déjà vous aider en vous apportant toutes les informations essentielles sur le sujet.

Le métier de couvreur : de quoi parle-t-on ?

Un couvreur est un spécialiste des toitures; il prend donc en charge toutes les opérations qui sont relatives à la couverture du toit. Cela concerne aussi bien l’installation (ce qu’on appelle, dans le jargon, la pose) que l’entretien, la rénovation ou encore la réparation.

Le métier de couvreur suppose donc d’acquérir et développer une bonne expertise technique et théorique concernant tout ce qui touche de près ou de loin aux toits et à leur revêtement : matériaux, structure et inclinaison, esthétique, principes d’étanchéité et d’isolation, etc.

En outre, de nos jours, l’aspect écologique est également devenu primordial : l’isolation des structures est en effet un enjeu majeur pour éviter les déperditions de chaleur et garantir une bonne performance énergétique des bâtiments. Le couvreur participe donc également directement à la protection de l’environnement.

D’autres compétences et qualités sont également requises, notamment :

  • La capacité de réaliser des interventions en hauteur est essentielle. En effet, selon les lieux d’intervention, il est vraiment préférable de ne pas avoir le vertige !
  • Une certaine agilité est également un vrai plus, mais c’est une qualité qui se développe également avec l’expérience.
  • La prudence est également essentielle pour assurer sa sécurité.
  • Un bon sens relationnel : comme tous les artisans, le couvreur est souvent amené à discuter, négocier, conclure des affaires avec les clients. Il y a donc une dimension sociale qui, sans être prédominante, reste réelle. Elle est d’autant plus importante que le couvreur travaille souvent à son compte. Le contact avec les clients a donc un impact direct sur la rentabilité de son activité.
  • Un goût pour le travail manuel : la pose des tuiles et autres matériaux demande une certaine dextérité et un sens de la minutie.

Enfin, bien que certains aspects puissent être délégués à une cellule administrative, ce métier suppose de connaître les modalités de gestion d’une entreprise et les éléments réglementaires propres au secteur : pratiques locales, tarifs moyens, réglementation…

Il faut aussi savoir anticiper, prévenir et diagnostiquer : pour un devis bien étalonné, celui-ci doit correspondre aux spécificités du bâtiment, au budget de la clientèle (dans la mesure du possible bien sûr) ou encore aux nécessités liées aux conditions climatiques locales.

Le métier de couvreur vous intéresse toujours après avoir parcouru cette liste ? Voici donc maintenant un petit bilan des avantages et inconvénients de cette profession.

Le métier de couvreur : avantages et inconvénients

Voici une synthèse des éléments généraux concernant ce métier, sans prendre en compte les particularités de chaque entreprise. Je vous détaille ci-dessous ce qui me semble positif, mais également les éléments que j’identifie comme plus contraignant quand on pratique le métier de couvreur :

Les avantages

Contrairement à ce que l’on pourrait penser à première vue, c’est un métier varié : bardage, réfection, pose de fenêtres de toits, travaux de charpente… la gamme des travaux possibles est plutôt large !

Par ailleurs, le métier de couvreur n’a rien d’un métier de bureau : vous êtes amené(e) à travailler en extérieur, à rencontrer régulièrement de nouvelles personnes, à vous déplacer au sein de la région ou parfois d’une région à l’autre. En outre, c’est un métier très intéressant pour ceux qui aiment les tâches manuelles. Il suppose également une bonne dose d’expertise technique et de réflexion pour obtenir un résultat optimal.

Enfin, c’est un secteur porteur, dans lequel il y a du travail ! En effet, les gens auront toujours besoin de couvrir leur toit, et même si les contrats peuvent s’avérer plus rares selon les périodes, il y a souvent de belles opportunités à la clé.

Les inconvénients

C’est un métier physique et donc, parfois éprouvant. En outre, lorsque le temps n’est pas au beau fixe, les tâches s’avèrent particulièrement pénibles.

Autre point, les horaires ne sont pas toujours fixes : ils dépendent notamment des disponibilités du client, des livraisons… Il faut donc faire preuve d’une certaine flexibilité.

Il arrive également que le salaire ne soit pas toujours à la hauteur des efforts fournis. Cela dit, en prenant du galon, en vous mettant « à votre compte » comme on dit, vous pouvez espérer de biens meilleurs revenus. Comme dans de nombreux métiers, il faudra simplement faire preuve d’une certaine patience, au départ.

Le métier de couvreur : quel salaire et quelle formation pour exercer cette profession ?

Comme nous venons de l’indiquer, le salaire d’un couvreur n’est pas forcément très élevé. Les premières années, on ne peut guère espérer plus de 1400 euros brut par mois. Un auto-entrepreneur, lui, a forcément la possibilité de faire grimper ses revenus s’il parvient à développer une clientèle stable. Certains parviennent ainsi à obtenir des revenus conséquents, jusqu’à 6000 euros par mois.

Concernant le cursus, il y a plusieurs possibilités. La plus classique consiste à faire un CAP, qui se prépare généralement sur deux ans. Ce dernier est complété par un brevet professionnel permettant de se spécialiser. Il existe aussi des formations spécifiques pour adultes, qui durent moins longtemps et permettent de construire ou développer ses compétences dans des sous-domaines liés à la couverture des toits.

Tous les cursus supposent une alternance entre la théorie et la pratique, afin de connaître le métier dans son ensemble et d’en maîtriser les subtilités : savoir sélectionner les matériaux adaptés, penser aux gestes de sécurité, établir un diagnostic pertinent…

Découvrir le métier de couvreur : pourquoi pas ?

Vous avez maintenant un aperçu complet du métier de couvreur, de ce qu’il représente et de ses spécificités.

Ce qui est sûr, c’est que contrairement à ce qu’on peut observer dans d’autres secteurs… ce n’est pas une profession menacée ! Vous trouverez très certainement des opportunités si vous vous renseignez sérieusement, quelle que soit votre région.

Vous entrerez alors dans l’univers complexe mais passionnant du bâtiment : vous devrez faire preuve d’ingéniosité et d’habileté pour satisfaire pleinement la clientèle, et améliorer leur quotidien. En vous souhaitant bonne chance dans toutes vos démarches !