Le métier de couvreur est complexe et nécessite de nombreuses aptitudes qui ne peuvent être contournées. Pour l’exercer en toute sécurité, il existe des formations et des spécialisations pour évoluer dans la profession. Zoom sur un métier méconnu, qui demande une agilité et une résistance physique importantes.
Vous le savez certainement, un artisan couvreur zingueur a d’énormes responsabilités, puisqu’il est en charge de plusieurs aspects de la construction du bâtiment :
De plus, le couvreur est amené à installer des équipements variés et nécessitant des connaissances diverses dans le domaine de la toiture :
Lorsque le toit est fait de bardage, le couvreur doit connaître et pratiquer cette méthode, tournée vers un souci d’économie énergétique ou une volonté esthétique. Il peut aussi être contacté pour réaliser et façonner des éléments métalliques pour orner la façade ou la toiture d’un bâtiment.
Les matériaux principaux que le couvreur doit savoir utiliser sont les suivants :
Une partie de la profession se déroule en atelier, lors de la préparation du chantier, mais elle reste minoritaire, le couvreur étant le plus souvent en extérieur. La plupart du temps, il évolue en hauteur sur un échafaudage, il est donc impératif de ne pas avoir peur du vide.
Lorsqu’il est dans son atelier, le couvreur se transforme en informaticien et utilise les logiciels qui lui permettent d’effectuer, par exemple, le calepinage des couvertures. Lorsqu’il est sur le chantier, il devient garant de la sécurité indispensable au bon déroulement du chantier.
Le métier de couvreur ne correspond pas à tout le monde, voici les principales aptitudes qu’il faut absolument avoir :
Le couvreur est en charge de préparer la zone à couvrir et de la rendre facile d’accès en installant un échafaudage, tout en respectant les consignes de sécurité indispensables au bon déroulement du chantier. Il va commencer par fixer les bardeaux sur la charpente, de façon à pouvoir ensuite poser les matériaux de couverture.
Le couvreur effectue un calcul précis de la position des tuiles selon la pente du toit et il est en charge de poser, si besoin, des crochets ou des clous pour fixer le tout. Il doit également s’occuper des raccords en ciment, plâtre, chaux, etc. et tout autre matériau métallique employé sur la toiture.
Les couvreurs zingueurs sont en principe spécialisés dans la manipulation des installations métalliques, telles que les cheneaux, les gouttières. Ce sont également eux qui rendent étanches les jonctions entre le toit et les cheminées, lucarne, etc. en utilisant du cuivre, du zinc, de l’acier ou de l’aluminium.
Le couvreur travaille souvent dans des situations inconfortables et c’est une profession qui demande une grande résistance physique. Les déplacements sont fréquents, surtout lorsque le couvreur est spécialisé dans une branche du métier, comme c’est le cas des couvreurs en toit de chaume par exemple.
Il existe plusieurs cursus permettant de devenir couvreur, voici les principaux axes de formations :
Au début de sa carrière, le couvreur gagne environ 1 500 euros bruts mensuels en étant salarié d’une entreprise. Si le couvreur est à la tête de sa propre entreprise, il pourra espérer gagner entre 3 000 et 5 000 euros par mois.
De nombreux couvreurs se spécialisent et pratiquent des tarifs plus élevés en raison de leur expérience dans leur branche du métier. Certains optent pour un perfectionnement dans l’installation de la zinguerie et d’autres matériaux métalliques, d’autres dans une technique de couverture comme le chaume ou les toits terrasses.
Les couvreurs spécialisés dans la construction et la restauration de monuments comme les clochers ou les dômes travaillent en concertation avec les Bâtiments historiques et se déplacent dans toute la France. Ils sont spécialisés dans la restauration des toitures anciennes.
Le couvreur peut également s’orienter vers la pose et l’entretien des panneaux solaires ou dans le travail d’étanchéité.
Un couvreur avec de l’expérience peut ensuite passer une formation complémentaire, afin de diriger une équipe. Grâce à l’obtention d’un BTS, BP ou BM, il pourra étendre son domaine de compétences.
Avec une formation sérieuse en pilotage et gestion d’entreprise et quelques années d’expérience, le couvreur peut décider de monter sa propre entreprise et employer dans le futur des collaborateurs qu’il sera en charge de superviser et de protéger des dangers inhérents au métier.
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